Exposition « Vacances en Normandie » à Pont-L’Evêque ,
du 1er au 29 septembre 2019
(Article du « Le Pays-d’Auge » 30 août 2019)
Pont-l’Évêque. Isabelle expose ses pastels au Saint-Honoré
Jusqu’au 29 septembre, le salon de thé-galerie Le Saint-Honoré accueille les pastels et les nus, à l’encre de couleur rouge oranger, d’Isabelle De Konink-Ferey
Après les photographies du passionné Thierry Faivre, Jacques Plumas, en charge de la galerie Le Saint-Honoré, accueille Isabelle De Koninck-Ferey, dans le cadre de son exposition intitulée « Vacances en Normandie ».
L’artiste est native de Pont-l’Évêque et a fait ses études de géographie à l’Université de Caen. « La cartographie était ma matière préférée », souffle-t-elle. Mais sa passion, c’est la peinture. « Dès que j’ai quelques minutes et le week-end, je peins. Et cela depuis plus de trente ans. » Ce qui l’inspire : « Les paysages, principalement. Surtout ceux du Calvados, les grandes étendues, les arbres, je les représente à ma manière, mais avec des couleurs chaleureuses », indique l’artiste, qui fait ses croquis directement sur le terrain, au pastel sec, ou à partir d’un rapide croquis au feutre. « Il sera repris à mon atelier pour réaliser une œuvre plus grande, avec les couleurs que j’aime. Je ne travaille jamais d’après photo, cela me permet une interprétation plus personnelle. »
« Saisir l’instant présent »
L’artiste réalise également des nus en couleur rouge oranger et au crayon, mais aussi elle fait aussi de la gravure, « et je m’oriente au pastel à l’huile. Je m’intéresse aux lignes, à la simplification des formes, à la spontanéité du geste pour saisir l’instant présent, les couleurs, l’essentiel et le mouvement, en quelques coups de pinceau et de crayon : c’est l’interprétation qui importe », détaille Isabelle De Koninck-Ferey. Ce qu’elle recherche, « c’est la spontanéité du geste au moment de la création. Je veux aller à l’essentiel ». Cela lui a demandé des années de travail, mais le résultat est magnifique, pour celle qui a pour modèle Shitao, peintre chinois du XVIIIe siècle.
Ce qui l’intéresse, « ce n’est pas la réalité exacte des choses, mais l’interprétation et de travailler avec la sensibilité du pastel. L’important n’est pas de copier exactement le paysage ou le modèle, mais de le retranscrire avec ses propres nuances. Pour le paysage, je suis plus sensible à la nature qui change qu’à l’architecture, l’extrême rapidité du changement des tons et des teintes d’un paysage où rien n’est figé », précise Isabelle De Konink-Ferey, samedi soir, lors du vernissage. Elle s’est dite ravie d’exposer « au Saint-Honoré, on a l’impression d’être hors du temps ».
Jusqu’au 29 septembre, au Saint-Honoré, 12, rue de la Croix-Brisée, du jeudi au lundi, de 9 h 30 à 20 h.
Pour l’exposition de l’association Contre courant d’Honfleur du 16 au 23 avril 2015, voici l’article paru dans le journal Ouest-France du 21 avril :
« Vingt-trois plasticiens du collectif d’artistes honfleurais présentent leurs travaux aux Greniers à sel jusqu’au 23 avril.
Un peu plus loin, c’est Gérard Renvez qui surprend avec ses monotypes, « une combinaison de gravures, sculptures et de photogrammes ». Il en résulte des images fantomatiques et fragiles, semblables aux sites délaissés où il vient puiser son inspiration.
Toujours plus surprenant, Bernard Lamour combine la pierre, la faïence et les composants informatiques pour nous livrer d’étonnants bas-reliefs où le présent et le passé s’entrechoquent.
Enfin, n’oublions pas l’invitée d’honneur, Malgorzata Paszko. De renommée internationale, cette Polonaise installée dans le pays d’Auge, s’inscrit dans « la mouvance du paysage revisité ».
Sa technique consiste à utiliser une toile non préparée et une peinture très diluée qui traverse le support. Un procédé qui permet de rendre la nature plus mouvante, plus changeante.
Jusqu’au 23 avril, exposition Contre-courant aux Greniers à sel, rue de la Ville. Entrée libre. »
Je vous mets ci-dessous l’affiche et une photographie du groupe :
Une exposition en novembre 2013 :
Le carton d’invitation en petit souvenir du Salon de Condé-sur-Noireau en 2010, en attendant l’article de presse prochainement…
Et voici l’article de presse :